Anonyme, Cléo de Mérode

Anonyme, "Buste de Prophète", grès émaillé du début du XXe s., Haut. 42 cm. sculptures - galerie Tourbillon, Paris
Anonyme, Buste de Prophète
21 février 2018
Isidore-Jules Bonheur (1827-1901), "Taureau et son Meneur", Argent massif, marbre griotte, éditeur Peyrol, haut. totale 42 cm, sculptures - galerie Tourbillon, Paris
Bonheur Isidore-Jules, Taureau et son Meneur
23 mai 2018
Anonyme, "Cléo de Mérode", pierre calcaire du début du XXe s., Haut. 55,5 cm. sculptures - galerie Tourbillon, Paris

Anonyme / XXe s.
« Cléo de Mérode »

Dimensions : Haut. 55,5 cm

Description : Pierre calcaire – début XXe siècle
Titré par réputation par les précédents acquéreurs « Cléo de Mérode »

Ce buste de femme portant une ceinture haute et coiffée de fleurs et de rubans représente vraisemblablement Cléo de Mérode, la célèbre danseuse et icône de beauté française.
Cléopâtre-Diane de Merode dite Cléo de Mérode (1875-1966) est formée à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Elle crée en 1896 au Casino de Royan, Phryné, un ballet de Louis Ganne, puis nommée grand sujet à l’Opéra de Paris, elle danse dans Coppélia, Sylvia ou la nymphe de Diane de Léo Delibes, Les deux pigeons d’André Messager, l’Étoile d’André Wormser et Le Couronnement de la Muse de Gustave Charpentier. Cléo de Mérode quitte l’institution en 1898 puis entreprend une carrière indépendante internationale et danse jusqu’à la Première Guerre mondiale. Elle se produit à l’exposition universelle de Paris en 1900 dans les Danses cambodgiennes, crée en 1902 à Moscou et Madrid Tanagra sur un poème de Paul Franck puis Phoébé à l’Opéra-Comique à Paris. Malgré une rentrée réussie en 1924 elle décide de se retirer du monde de la danse à Paris.

Sa beauté délicate, hors des canons de beauté 1900, est restée légendaire, ainsi que les hommages qu’elle reçoit de quelques célèbres soupirants, plus particulièrement le roi Léopold II de Belgique. Elle pose pour le sculpteur Alexandre Falguière, pour les peintres Degas, Jean-Louis Forain, Boldini, elle est représentée par Henri de Toulouse-Lautrec et a son effigie en cire au musée Grévin dès 1895. Elle est une des premières femmes dont l’image photographique, due notamment aux photographes Paul Nadar et surtout Léopold-Émile Reutlinger est diffusée à l’échelle mondiale. Élue « reine de Beauté » sur photographies par les lecteurs de L’Illustration en 1896 parmi 131 célébrités, dont Sarah Bernhardt, elle accroît sa notoriété la même année avec un parfum de scandale, du fait de l’exposition de la sculpture La Danseuse, un marbre blanc grandeur nature la représentant nue, d’Alexandre Falguière au Salon des artistes français.

  • Galerie Tourbillon, antiquaire, antique dealer, sculptures, bronzes, Paris
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